Une Slovene en France et une Française en Slovénie ou l'inverse...

samedi, septembre 16, 2006

Le jour du retour de Primorska à la Slovénie.

Le 15 septembre 1947, la région de Primorska revenait enfin à la Slovénie. L'Italie accepta, à cette date, de rendre la région de Primorska à la Yougoslavie. Cet événement concernait une grande partie de la région de Goriska, une partie de la Trzaska, l'Istrie (au sud de la rivière Miren) et les îles adriatiques.
L'acte de paix a été signé le 10 septembre 1947 à Paris, entre l'Italie et les pays vainqueurs de la seconde guerre mondiale.
Trieste avec l'Istrie du nord a été declarée pays neutre sous le nom de Région de Trieste Libre en 1954 au cours des accords de Londres entre l'Italie et la SFRJ (Yougoslavie). Enfn, la frontière entre l'Italie et la Yougoslavie a été confirmée le 10 novembre 1975, lors des accords d'Osimo, en Italie.

Pour l'occasion, le premier ministre Janez Jansa était présent à l'hommage rendu à ceux qui avaient lutté pour cette cause. Les festivités se déroulaient à Cerje.
Le premier ministre a affirmé que la région de Primorska posséde des services qui permettaient le développement économique de la Slovénie et son inclusion efficace au sein de l'Union Européenne. C'est pour cette raison que la perte de la Primorska après la première guerre mondiale a été un désastre pour la Slovénie et il ajoute "La Slovénie ne peut être couronnée de succès si la Primorska ne l'est pas".
Etaient également présents le président de l'Assemblée d'Etat France Cukjati et l'ancien président de la république Milan Kucan.

Le président de l'Etat a également touché le monument des défenseurs de la frontière slovène à Cerje. Que cette tour qui est le symbole de la résistance, de la force, de la persévérance et de la ténacité "éveille l'unité nationale, la force du sentiment national et l'affirmation des forces pour qu'une fois pour toutes les intérêts nationaux prédominent sur les intérêts politiques, idéologiques et personnels" a conclut Jansa.

Les festivités, menées sous le slogan "je lutte contre la tempête, je reste" était représentée par les quatre éléments (le feu, l'air, l'eau et la terre). Les lipizzans (lipicani) y ont fait une apparition remarquée, tandis que les organistaeurs ont préféré annuler le saut des parachutistes en raison du mauvais temps.
Par la suite, la mise en scène de Katja Pegan, réalisatrice avait prévu un feu à l'arrière de la scène, des danseuses habillèrent la tour de rubans bleus, symbolisant l'eau et sur la terre, des lipicani promenaient le drapeau slovène.
Les groupes Faraoni, Avtomobili et la chanteuse Polona ont également assuré le spectacle.
Etaient également présents les chanteurs Danijel Malalan et Iztok Mlakar, les comédiens Boris Cavazza, Primoz Forte et Lara Komar, l'orchestre à vent de Nova Gorica, sous la direction de Crtomir Nanut et les danseurs de l'école de danse Fiona.

Ellyzsela

Source: www.delo.si

3 Commentaires:

Anonymous Anonyme a dit...

Allant 4 a 6 fois par an depuis 1990 en Slovenie et particulierement en Primorska , je connais l 'histoire mais cette region me semble avoir des subdivisions ( mer , Vipaska dolina , Soca , Idrija .... ) j'aimerai avoir l'avis d'une francophone sur une region qui a souffert mais se comporte " a l'italienne " ( les habitants y ont souvent une facon de s'exprimer imprevisible ou inattendue mais toujours dans le bon sens et prevoir les choses parait une perte de temps ) alors que les autres slovenes ayant un comportement " a l'autrichienne "( plus organises , previsibles ) . A Nova Gorica et Ajdovscina il semble qu'il y ait des differences quelque soit la langue dans laquelle on dialogue ) . Merci pour l'avis .

9:44 PM

 
Blogger ellyzsela a dit...

Bonjour!

Je pense qu'il est incorrect de dire que les slovènes de Primorska se conduisent "à l'italienne"...Ceci est à mon avis une question de personnes.

Je pense qu'il est plus juste de parler d'influence italienne du fait de la promiscuité frontalière avec ce pays. Si ceci est vrai pour la Slovénie, on peut se demander ce qu'il en est du côté italien. En effet, beaucoup de slovènes vont passer leurs soirées en Italie et beaucoup d'italiens viennent passer leurs soirées en Slovénie. Les Primorci parlent italien au même titre que les italiens parlent slovène de l'autre côté de la frontière.
Les deux pays s'influencent donc l'un l'autre.


La previsibilité des slovènes de cette région est , à mon avis, également une histoire de personne, il me semble difficile de stigmatiser ainsi tous les habitants d'une région...


Je ne comprends par contre pas ce que vous souhaitez dire concernant la facon imprévisible de s'exprimer des primorci et la différence qu'il y a entre Nova Gorica et Ajdovscina et la langue dans laquelle on dialogue....Pouvez vous préciser, svp?

A bientôt.

10:40 PM

 
Anonymous Anonyme a dit...

J'ai des amis de tout age a Koper , Nova Gorica , Tolmin , Ajdovscina et j'ai l'impression a avoir a faire a des gens completements differents . "Linfluence italienne " , je la compare au reste du pays( influence plus germanique ) mais pas l'Italie . Pour moi le Frioul n'est pas italien . L'influence de la Burja me semble aussi importante , a Nova Gorica les gens sont plus calmes qu'a Ajdovscina . Pour beaucoup de primorci l'heure et la precision des rendez-vous n'est pas du tout ponctuel par contre ils sont capables de conduire quelqu'un a l'autre bout de la Slovenie pour faire plaisir . Dans certains cas , ils ne viennent pas a des rendez - vous car ils n'ont pas suffisamment d'argent et ne veulent pas que l'etranger paie . Je pourrai donner d'autres exemples serieux ou moins , avec des comportements differents . Il y a beaucoup de choses qui me semblent differentes du reste du pays , et je le ressent de la meme facon que je discute en italien , anglais ou slovene . Ceci est une sensation que je ressents apres tant de voyages et en aucun cas un reproche . Ce qui me semble parfois une difficulte d'analyse , je ne la ressent pas dans les autres regions .

11:55 PM

 

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